Histoire de succès
Dre Kerri Winger, optométriste, travaille dans la clinique Cobourg Eye Care située à Cobourg, en Ontario. La Dre Winger a rejoint la clinique il y a dix ans et comme partenaire depuis cinq ans.
En tant qu’étudiante en optométrie à l’Université de Waterloo, la Dre Winger a toujours su qu’elle voulait devenir partenaire dans une clinique existante. « À l’école, je savais déjà que je voulais devenir partenaire quand j’ai suivi un cours sur les différentes options qui s’offraient à nous. Lors d’une rencontre professionnelle à l’école, j’ai demandé aux cliniques rencontrées s’il était possible que je devienne partenaire. L’une des personnes avec qui j’avais parlé est devenue ma partenaire, la Dre Jane Coates, optométriste ; elle m’avait répondu : “Oui, nous verrons comment les choses évoluent”. J’ai travaillé là pendant cinq ans et nous avons toutes les deux décidé que cela nous convenait et nous sommes allées de l’avant », explique la Dre Winger.
Elle poursuit ainsi : « Je voulais devenir partenaire parce que j’aime avoir mon mot à dire sur la manière dont la clinique fonctionne. Je trouve que c’est un beau défi d’envisager l’avenir et de réaliser de petits changements pour voir comment nous pouvons améliorer notre clinique. Je connais beaucoup de gens qui apprécient le fait d’aller simplement au travail et de rentrer chez eux sans avoir à s’inquiéter de tout le reste. Mais, pour ma part, je trouve cela plutôt agréable. »
La Dre Winger a choisi de devenir partenaire dans une clinique existante, car cela lui offrait davantage de stabilité.
« Cette clinique possédait déjà une base de patients, un bon établissement et tout l’équipement dont j’avais besoin pour commencer », raconte la Dre Winger. « J’ai accepté avec plaisir de faire certains compromis pour m’assurer que cette clinique demeure prospère et que je garde un revenu relativement stable, ainsi que du temps libre », confie-t-elle.
Lorsque le partenariat a été annoncé de manière officielle aux employés, la transition de la Dre Winger s’est faite en douceur. « Je pense que ce qui a permis une transition en douceur, c’est le fait que j’ai tout de suite été présentée comme une optométriste qui pourrait devenir partenaire un jour. Cela a été dit dès le début. Tous ceux qui travaillaient à la clinique s’attendaient à ce que, si tout se passait bien, Kerri devienne partenaire. »
« Ils étaient au courant de ce qui allait se passer. Nous ne leur avons rien annoncé avant que tout ne soit finalisé légalement. Nous voulions être certaines que tout se passe bien et, d’une manière générale, ils l’ont très bien pris, même si mon autorité a été quelque peu remise en question au cours des premières semaines, le temps que les gens s’habituent à la nouvelle situation. Les employés avaient l’habitude d’aller voir la Dre Coates avant chaque décision », continue la Dre Winger. Elle explique également qu’avec le temps, tout le monde s’est habitué à son nouveau rôle. Aujourd’hui, elle entretient d’excellents rapports avec les employés de la clinique.
L’un des premiers changements de la Dre Winger a été d’optimiser la gestion de la clinique et de l’expérience patient avec le logiciel Optosys. Il y a eu ensuite des rénovations pour moderniser la clinique. Sa partenaire, la Dre Coates, confie que la Dre Winger a apporté une nouvelle vision de la gestion, notamment grâce à l’élaboration d’un manuel de politiques et de procédures. La Dre Winger a également encouragé l’utilisation d’un système pour la gestion de l’inventaire.
Pour elle, il est très important d’entretenir de bonnes relations avec votre partenaire potentiel : « À l’école d’optométrie, on nous a dit que le choix d’un bon partenaire professionnel pouvait être encore plus difficile que celui d’un partenaire amoureux. C’est une personne avec laquelle vous devrez traverser des moments de stress et avec qui votre gagne-pain est en jeu. » Comme l’a prouvé la pandémie actuelle, l’entrepreneuriat a un côté imprévisible. « Nous avons dû nous serrer les coudes et travailler ensemble pour nous en sortir. N’ayez pas peur de dire ce que vous pensez. Si vous souhaitez devenir partenaire, il est inutile d’accepter un poste dans une clinique où vous n’aurez aucune possibilité d’avancement. Vous devez aborder cette question dès le premier jour, même si vous vous rendez compte, au bout d’un moment, que vous n’aimez pas ce travail. Au moins, vous vous offrez cette possibilité dès le début. »