Histoire de succès
Nous vous présentons Tina Najafi, optométriste originaire de Victoria et propriétaire de la clinique False Creek Eye Care Optometry. Cette diplômée du collège d’optométrie de l’Illinois à Chicago a toujours voulu posséder sa propre clinique, et ce, même avant de commencer ses études. Cela s’est confirmé lorsqu’elle a obtenu son diplôme.
« J’avais l’intention de posséder ma propre clinique, qu’il s’agisse de partir de zéro, de faire un partenariat ou d’acheter une clinique existante. Je voulais revenir à Vancouver et pratiquer dans le plus de cliniques possible afin d’acquérir de l’expérience », confie la Dre Najafi.
En fin de compte, il faut saisir l’occasion. « J’étais prête et j’ai vu une annonce sur un site Web. Il s’agissait d’une annonce anonyme. J’avais répondu à plusieurs annonces au cours de l’année et parlé à plusieurs propriétaires par téléphone pour me faire une idée de la manière dont cela fonctionnait. Cette fois, je me suis sentie à l’aise. Nous nous sommes rencontrés en personne et nous avons rempli tous les documents. L’emplacement correspondait exactement à ce que je voulais. Je connaissais bien la région, je savais que la clinique avait un bon potentiel de croissance et que je pouvais me l’approprier », confie la Dre Najafi.
Elle poursuit : « En fait, je n’ai jamais employé le mot “entrepreneure” et je ne me suis jamais vue comme une dirigeante d’entreprise. Je me voyais plutôt comme une optométriste qui allait exploiter sa propre clinique de la façon qui me semblait la meilleure pour moi et pour mes patients. »
Elle avait mené son enquête et était emballée par l’endroit. Sa première étape a été de visiter la clinique pour comprendre le potentiel de cette entreprise ouverte depuis 15 ans.
Elle a ensuite choisi la banque avec laquelle s’associer, puis elle a fourni l’évaluation de la pratique nécessaire à son acquisition. « J’ai contacté un cabinet privé qui a élaboré pour moi le dossier d’évaluation de la clinique nécessaire pour la banque. Pour une clinique d’optométrie, comme pour de nombreuses autres cliniques de santé, le plus important dans le prix de la vente, c’est l’achalandage : les banques ont besoin de garanties », explique-t-elle. La Dre Najafi insiste sur le fait qu’il est essentiel de trouver une banque qui considère votre clinique comme un cabinet médical et non comme un commerce de détail.
Elle recommande également de faire appel à un avocat spécialisé dans les négociations de baux. « J’avais demandé à un avocat d’affaires d’examiner le bail », explique la Dre Najafi. « Il faut être sûr que l’emplacement est viable, car si le bail expire au bout d’un an, cela ne fonctionnera pas. » À l’époque, la Dre Najafi était ravie de signer un bail de dix ans sans négocier. Toutefois, sur les conseils de son avocat, elle a renégocié son bail afin de pouvoir le réévaluer dans cinq ans, au cas où l’entreprise deviendrait trop importante pour les lieux.
Finalement, il faut un bon comptable pour rendre le dossier pour la banque très solide.
« Vous avez besoin d’un comptable capable d’attester la totalité des documents pour que la banque accepte de vous financer. Je n’avais pas besoin d’un plan d’affaires, contrairement à ce qu’il faut pour démarrer une clinique à partir de zéro. J’ai simplement dû écrire une lettre dans laquelle j’expliquais qui j’étais et ce que je voulais faire. Mon comptable a tout étudié, a fait ses calculs et a élaboré toutes les possibilités fondées sur les évaluations. »
L’un des aspects les plus difficiles dans l’achat de la clinique existante a été le temps qu’il a fallu, soit près de huit mois. De plus, la Dre Najafi ne savait pas si elle voulait continuer de travailler avec l’ancien propriétaire ou non. « Je sentais qu’il fallait changer beaucoup de choses dans cette clinique, et la présence de l’ancien propriétaire allait retarder ces changements », explique-t-elle. La Dre Najafi a fini par élaborer un emploi du temps dans lequel l’ancien propriétaire était là un jour par semaine, avant de se retirer définitivement.
La clinique a ensuite fait l’objet d’une rénovation rafraîchissante pour actualiser son image. La Dre Najafi a constaté que cela avait eu un impact énorme. « J’ai toujours été persuadée que c’était la technologie de pointe qui attirait les patients. Lorsque j’ai pris la direction de la clinique, je n’ai pas fait de changements importants au début, car je voulais d’abord connaître ses points faibles. La première étape a ensuite été de rendre l’établissement plus accueillant et de moderniser la clinique et son site Web », raconte la Dre Najafi.
La Dre Najafi met l’accent sur le fait qu’il est essentiel que la philosophie de la clinique soit la même que celle de son acheteur au moment de l’achat. Elle conseille de prendre le temps de bien étudier son emplacement ainsi que les données démographiques du quartier, comme on le ferait pour un démarrage à zéro.
De plus, pensez à faire partie d’un groupe d’achats pour vous soutenir. « Le Groupe SOI a simplifié la facturation, car avec le groupe d’achats, je peux gérer tous mes fournisseurs ensemble. Cela facilite également le suivi du coût des produits et la comptabilité. De plus, le fait que ma consultante en gestion de clinique réponde aux questions et offre à mon personnel une formation sur place a été très utile », déclare la Dre Najafi avec enthousiasme.
L’achat d’une clinique existante a d’abord été motivé par la volonté de trouver l’endroit idéal pour travailler. « Je voyais cet achat comme mon rêve professionnel devenu réalité, mais à présent que je suis une entrepreneure, je me rends compte que ce n’est pas ainsi qu’il faut voir une entreprise. Il faut que l’entreprise travaille pour vous et non l’inverse », conclut-elle.